Socialnomics: Social Media Revolution, version 2011

Vous avez certainement déjà vus les deux premiers opus de cette vidéo nommée “Social Media Revolution” et qui égrène une suite de chiffres et de statistiques sur les populations d’internautes, leurs modes d’utilisation et de consommation des services, le temps passé sur les sites, etc. Comme beaucoup, j’en avais parlé dans un de mes billets “Not So Random Links” l’an dernier.

A l’occasion d’une présentation qu’il devait effectuer, juste après Al Gore – excusez du peu – l’auteur a jugé que c’était le bon moment pour mettre à jour sa présentation et rafraichir les chiffres et stats qu’elle contient. Alors voici la version 2011 de la vidéo “Social Media Revolution”.

Faites tourner chez vous, auprès des sceptiques et des réfractaires ;)

Enfin, comme l’an dernier, Mathieu aka “le Publigeekaire” vous propose une version traduite en Français des différents topics. Vous n’avez plus qu’a copier/coller dans vos préz stratégiques PowerPoint pour être carrément à la page, bande de p’tits curateurs ;)

Vous avez dit “Marketing with Meaning” ?

Connaissez-vous l’idée du “Marketing with Meaning” ?

Moi non plus, jusqu’à il y a quelques jours. J’ai découvert ceci à travers deux opés de marketing : l’une par Samsung pour faire la promo de laves-linge, l’autre par “Norte”, une marque de bière du nord de l’Argentine.

Le blog BandE nous explique que le “Marketing with Meaning” est le concept “d’un marketing qui améliorerait la vie quotidienne des gens, par le biais d’actions permissives et bénéfiques pour la communauté“.

Dans le premier cas, l’opé d’ambiant marketing “Naked Statues” de Samsung consiste à effectuer le nettoyage de statues salies par le temps, les graffitis ou les pigeons, gratuitement et au bénéfice de la communauté et de la municipalité.

Pendant la durée du nettoyage, des bâches étaient disposées autour de la statue, et présentaient sous différents angles des visuels de la statue en sous-vêtements, puisque l’idée était que les vêtement souillés de la statue étaient lavés par un lave-linge Samsung, dont tout le dispositif était justement destiné à faire la promo :

Dans le second, comme l’explique très bien la vidéo ci-dessous : il s’agit de fournir des bonnes excuses à des jeunes hommes pour aller rejoindre leurs amis au bar, sans subir une interdiction de leurs compagnes.

En effet, grâce à la bière Norte, il ne s’agit pas bêtement d’aller vider des bières en étant accoudés au zinc, mais d’accumuler des crédits qui bénéficieront ensuite à la communauté via des travaux d’intérêts généraux. Pas mal ;)

(via le Blogitexpress de @MryEmery)

Fiatusa.com: “Get ready”

Les constructeurs automobiles ont de tout temps toujours fait preuve de beaucoup de créativité dans leurs publicités, même si parfois on peut se demander si certains peuvent parfois trouver un peu d’inspiration chez d’autres. Mais ça n’est pas de ça que je voulais vous parler.

Ici, Fiat USA qui, à l’occasion de l’arrivée prochaine de la 500 sur la marché US, nous propose un très beau film de près de trois minutes avec une bande son en version Remix d’un concerto de Vivaldi. C’est un film signé par une agence de Detroit – ce qui nous ramène à la pub Chrysler mentionnée ci-dessus.

Alors voilà, pour le plaisir des yeux, et des sens. Enjoy.

You haven’t seen anything like us yet…

Cette vidéo “We are the Future” a été créée pour une conférence dans le domaine du marketing.

Au delà de la question récurrente de savoir s’il existe ou pas une Génération Y et quelles en sont les caractéristiques et comment en tenir compte, une chose est certaine c’est que dans 10 ans, l’univers qui nous entourre aura considérablement changé. Il suffit de regarder 10 ans en arrière pour s’en persuader. Alors écoutons plutôt ces gamins, et tâchons de nous en souvenir…

Vous en pensez quoi ? A priori l’accueil de cette vidéo qui était destinée à être l’étincelle pour allumer la mèche aux conversations a été moyen, voire pas très bon. En effet le message du départ “If you work in marketing, you better start upping your game” n’a pas été du goût de tout le monde, et l’agence qui l’a produite – Phd – a dû publier un billet pour s’en expliquer.

Au moins, ça aura déclanché les conversations, donc objectif atteint ;)

Peugeot équipe ses concessions de bornes intéractives

Une brève publiée sur site ActionCo.fr relaie une information selon laquelle le constructeur automobile Français s’apprêterait à équiper 700 de ses concessions et points de vente avec des écrans tactiles (l’article parle de “bornes intéractives”) d’ici à la fin de l’année.

Quelle sera l’utilisation de ces écrans ? Quel est le besoin auquel ils sont supposés répondre ? L’article – très court – nous laisse un peu sur notre faim :

“Désormais, les clients pourront, grâce à ces showrooms tactiles, visualiser les véhicules de leur choix en sélectionnant eux-mêmes les modèles qui les intéressent, ainsi que les équipements intérieurs et extérieurs.”

Alors je m’interroge et je me dis que je vais devoir me déplacer moi-même dans une (grande) concession pour voir ça et tenter l’expérience par moi même. Parce que j’espère bien que ces écrans feront un peu plus que de me permettre de naviguer dans un catalogue de produits et de jouer avec un mini-configurateur pour changer les couleurs intérieur, extérieur et la forme des jantes…

On sait que les acheteurs de véhicules passent déjà beaucoup de temps sur le Web à se documenter sur les différents modèles, et motorisations, les options et les finitions avant de se déplacer en concession automobile. Et qu’en arrivant sur place, un des soucis des vendeurs c’est qu’ils connaissent souvent mieux que le vendeur les options, packs et coloris disponibles…

Je perçois mal l’intérêt d’un tel dispositif en concession si ses fonctionnalités sont réduites à celles mentionnées dans l’article (avec tout le conditionnel qui s’impose, ne serait-ce que à cause de la longueur de la note). Pourtant, il y a tellement de scénarios d’utilisation intéressants à imaginer pour des écrans non seulement intéractifs mais aussi connectés, qui pourraient alors considérablement enrichir l’expérience d’achat en s’intégrant parfaitement dans le parcours d’achat du client.

Voilà ce que j’imaginerais, moi en tant que client lambda me rendant dans une concession automobile, après une première sélection de marques et de modèles sur le Web :

J’ai passé un peu de temps sur les site Web du constructeur, j’ai repéré des modèles qui me plaisent et correspondent à mon besoin (citatine ou familiale, etc…) et qui sont dans la fourchette de mon budget. Après avoir utilisé le configurateur en ligne, j’ai créé trois configurations qui me plaisent, avec plus ou moins d’options, différentes motorisations et niveaux de finition.

Au moment de quitter le site Web, on m’a proposé de créer un profil pour mémoriser mes configurations préférées. J’ai aussi accepté de donner mon code postal et le site m’a proposé les trois concessions les plus proches de mon domicile et de mon lieu de travail (c’est souvent plus simple de faire une visite entre midi et deux heures, que le samedi avec le rush et les courses de la semaine à faire !)

Après avoir créé mon profil, j’ai reçu un email de confirmation avec un QRCode qui est mon identifiant, et que je pourrais utiliser en concession m’a-t’on expliqué.

En arrivant en concession, le vendeur qui m’accueille m’invite à présenter mon mobile affichant mon QRCode sous la webcam reliée à l’écran tactile du hall d’expo. D’ailleurs, tous les postes de travail des commerciaux sont également dotés d’une webcam pour le même usage, face aux clients et aux visiteurs.

En scannant mon QRCode, l’ordinateur relié à l’écran intéractif peut remonter les données de mon dossier client : non seulement les différents modèles que j’ai configuré, mais aussi le nombre de fois que j’ai visité le site et le temps que j’ai passé sur le configurateur. Ca permet de savoir si je suis un visiteur “oisif” en promenade, ou si je suis vraiment dans une démarche d’achat. Accessoirement, en liaison avec le CRM cette machine peut savoir si je suis déjà client de Peugeot ou pas, et donc peut-être me faire profiter d’offres de reprise sur mon ancien véhicule.

Etant donné les délais de livraison actuels sur un véhicule neuf (parfois plus de 6 voire 9 mois sur certains modèles courants !), une des fonctionnalités intéressantes de ce configurateur est de me proposer des modèles “approchants” mais directement disponibles dans le réseau, sous quelques jours, le temps de le rapatrier depuis la concession dans laquelle il se trouve. Ca, c’est “priceless” comme on dit. Et bien sur, je peux visualiser ce modèle avec le même niveau de détails et le rendu 3D tout comme le modèle que j’avais configuré. Ensuite, à moi de choisir entre la réduction de l’attente de livraison, ou le fait d’avoir exactement le modèle unique que je veux.

Une fois que je suis fixé, le commercial peut étudier avec moi des formules de financement, avec ou sans crédit, avec ou sans apport initial, et en achat ou en LOA. Je repars avec un dossier complet, qui est directement inclus dans mon dossier client et que je peux consulter sur mon mobile ou sur mon ordinateur une fois rentré chez moi.

Dans mon dossier client, j’ai un lien vers le modèle unique que j’ai configuré, et je peux le partager par email avec ma famille, ou le “Liker” sur Facebook pour le présenter à mes amis.

Je rentre chez moi : je n’ai pas perdu mon temps, ma visite en concession m’a donné toutes les infos nécessaires à ma décision d’achat, et maintenant j’ai un canal de communication très pratique avec “mon” vendeur qui suit mon dossier de près et prend de mes nouvelles régulièrement. Recevoir un email de ce vendeur, c’est moins invasif qu’un coup de téléphone qui ne tombe forcément jamais au bon moment.

Bon, voilà à peu près comment je verrais les choses – sans trop parler de choses de science-fiction comme de faire des check-ins foursquare dans les concessions, on n’y est pas encore vraiment… Quoi que pour certains modèles très typé “jeunes actifs” comme la Citroën DS3, pourquoi pas ?

Et vous, un écran tactile intéractif en concession, ça vous inspire quoi ?

Petit sondage (non scientifique) sur l’usage des QRCodes

Dans un récent billet, j’abordais la question de l’efficacité et de la performance des QR Codes dans des dispostifs destinés au grand public.

Ni une ni deux, j’ai créé un sondage sur PollDaddy que j’ai relayé à mes contacts sur les réseaux sociaux twitter et Facebook. D’ailleurs, le sondage reste ouvert donc vous pouvez aussi vous y exprimer et répondre à la question !

Il faut souligner que mes contacts sur ces réseaux ne sont pas vraiment un échantillon représentatif de Mr et Mme Toulemonde, c’est certain, mais ça permet de donner une indication en observant déjà l’usage des QR Codes parmi les plus avancés des marketeurs, geeks et autres early adopters chroniques ;)

Voilà donc, avec 74 réponses (ce qui est sans doute trop faible pour représenter un vrai échantillons statistiquement juste) :

La question était :

” Combien de QR Code scannez vous en moyenne par mois ? (en vrai !) “

Les résultats sont :

  • 54,05% : Jamais scanné de QR Code mais je sais ce que c’est
  • 29,73% : 1 ou 2 par mois
  • 8,11% : Plus de 10 par mois
  • 2,7% : Un QR quoi ???
  • 2,7% : 2 à 5 par mois
  • 2,7% : 6 à 10 par mois

Dans ce contexte, on peut s’étonner de certaines campagnes comme une récente en date pour le compte de Axa en Belgique, qui propose de flasher un QR Code pendant un spot de pub télé (il faut réagir rapidement !) pour pouvoir voir la fin du spot en ligne sur le web…

On peut sans doute se poser la question de savoir si il faut vraiment être à la pointe en toutes circonstances, et si parfois être trop moderne n’est pas contre-productif. Oui à l’innovation, mais sans doute pas à tout prix !

NB : Au moins, la campagne télé Axa aura sans doute atteint un de ses objectifs : on en parle sur le Web ;)

[Edit] : J’ai remplacé le lien cassé vers la pub Axa en Belgique par un autre lien qui semble toujours fonctionner…

Video : “The World Is Obsessed With Facebook”

Facebook prend une place considérable dans nos vies de tous les jours d’internautes moyens, et aussi et surtout dans nos vies de professionnels du Web et du marketing digital. Grégory Pouy s’interroge justement sur cette question sur son blog : “Facebook est-il en train d’asphyxier Internet ?

Cette vidéo plante le décor, en mettant en lumière des chiffres très impressionnants :

The World Is Obsessed With Facebook from Alex Trimpe on Vimeo.

Et vous : Quelle est votre position là dessus ? Comment appréhendez-vous la question ? Jusqu’où faut-il aller avec Facebook ? Ou bien tout simplement est-ce que la question ne se pose même plus ?

Jokes about Social Networks

Ce soir, je me sens d’humeur légère, alors j’avais envie de vous partager – sans arrière pensée aucune – ces quelques blagues à propos des réseaux sociaux.

Devenant très populaires – on parle de plus de 20 millions de membres en France pour Facebook ! – ils sont présents dans les conversations de notre quotidien, des humoristes s’en sont servi comme manière première pour écrire des sketches, et quelques blagues tournent sur twitter.

En voici quelques unes :

“Twitter makes you love people you’ve never met; Facebook makes you hate people you’ve known your whole life.”

“Facebook is like jail, you sit around and waste time, write on walls, and get poked by people you don’t know.”

“Facebook asks me what I’m thinking. Twitter asks me what I’m doing. Foursquare asks me where I am. Conclusion: the internet is my girlfriend”

Vous en connaissez d’autres ? Les commentaires vous sont ouverts…

[Edit] : A voir également sur le même thème, chez Emery.

Les différences culturelles dans les usages des réseaux sociaux

Nous savons l’importance des différences culturelles dans les réseaux sociaux, et comment si l’on peut s’inspirer de ce qui est fait ailleurs, il est toujours conseillé de faire des adaptations locales. Mais ce qu’on perçoit moins, c’est comment un réseau social s’adapte par lui même aux différences de pratiques entre différents pays.

Pas plus tard qu’hier, j’ai pu constater un petit détail qui a attiré mon attention : vos yeux hyper exercés vont le détecter immédiatement. Je vous propose ci-dessous deux captures d’écran de la même Fan Page dans Facebook, l’une effectuée depuis Paris sur mon laptop, l’autre effectuée depuis Séoul, en Corée du Sud, au même moment :

La page vue depuis Paris :

La page vue depuis Séoul :

Aviez-vous déjà remarqué ceci ? Il est vrai que l’usage des QRCodes est autrement plus développé et commun dans les pays d’Asie tels que la Corée du Sud, le Japon ou encore à Singapour.

Et chez nous ?

Et bien à en croire ce billet sur le blog “QR Dress Code” qui traite des différentes sortes de codes 2D existants (QRCode, Flashcode, Microsoft Tag et consorts…) il semblerait que nous n’ayons pas encore atteint un stade de maturité suffisant pour espérer pouvoir utiliser ce type de technologie dans des opérations visant tous publics.

Avez-vous déjà expérimenté l’usage d’un code 2D sur une campagne ou une opération ? Quels sont vos retours et vos conclusions ? Les commentaires vous sont ouverts !

Improveeze : Démo d’une borne de e-commerce tactile en magasin

Je viens d’interviewer Maxence Dislaire, le fondateur de la jeune société Improveeze qui présente en ce moment sur le salon Microsoft TechDays une solution nommée “Connected Store” et qui se présente sous la forme d’une borne intéractive destinée autant aux vendeurs qu’aux clients, et qui permet via un écran tactile multi-point de d’exposer un ensemble de produits, avec des fiches détaillées, et des photos en haute résolution.

Voyez la vidéo, qui présente tout ceci parfaitement :

Interview de Improveeze aux TechDays 2011 from Christophe Lauer on Vimeo.

Il est intéressant de noter que l’accueil de la borne en boutique n’avait pas convaincu les vendeurs a priori, et que selon Maxence, ils étaient pour le moins assez sceptiques quant à l’intérêt de déployer un tel appareil en boutique. Au final et avec le recul, la borne est maintenant plébiscitée et tous reconnaissent qu’elle apporte un complément notable, en particulier dans des cas où un conseiller sur un type d’articles bien spécifique n’est pas disponible, ou pour comparer très précisément deux produits de la même famille.

L’application ConnectedStore est une solution “sur étagère” qu’il suffit de customiser en termes de look and feel et de connecter aux systèmes d’information de la marque ou du retailer. Au delà de la simple solution logicielle (fonctionnant sous Windows 7), Improveeze propose aussi le matériel (écrans spéciaux, PC compact) et les services de télé-maintenance et télé-administration. C’est la garantie d’un “time to market” très court et d’un ROI optimal.

Le coût d’un écran 22” en technologie multi-touch chez 3M est autour d’un millier d’euros. C’est relativement négligeable et ça devrait permettre d’élargir rapidement les domaines d’application. En écran tactile non multi-touch (donc avec un seul point de contact comme une souris) il est courant de trouver des tailles jusqu’à plus de 40”, ce qui est bien adapté aux usages courants dans les scénarios de Digital Signage.