C’est le site eMarketer.com qui rapporte les résultats d’une étude récente de l’IFOP au sujet des internautes Français et de leur comportement dans les réseaux sociaux vis-à-vis des marques.

Le premier point à noter, est un ralentissement de la croissance du nombre d’internautes Français dans les réseaux sociaux, l’article parle même d’un “plateau” suggérant que cette croisssance serait quasi nulle.

Plus en détails, l’étude de l’IFOP rapporte que parmi les 40 millions (approximativement) d’internautes Français, il y en aurait seulement 16% qui suivent au moins une marque dans les réseaux sociaux, contre un bon gros 84% qui n’en suivent aucune.

En revanche, ça ne signifie pas pour autant que les 84% qui ne suivent pas une marque explicitement ne voient jamais une publicité dans Facebook – c’est nécessairement le contraire d’ailleurs – et ça ne signifie pas non plus que ces 84% de non-fans ne puissent pas être ponctuellement séduits par une opération ou une campagne qui aurait du sens pour eux, ou qui leur serait utile.

On en revient toujours au même leitmotiv, il est primordial pour une marque de soigner sa présence et ses actions sur les réseaux sociaux, sous peine d’être complètement ignorée par les internautes. Ceci n’est pas nouveau.

L’autre observation que l’on peut en faire, c’est que les 84% d’internautes qui ne suivent pas une marque dans les réseaux sociaux vont avoir a priori assez peu envie d’y effectuer un acte d’achat. Ceci est à remettre en perspective avec les annonces récentes de quatre grandes marques de la distribution aux US – GAP, J.C. Penney, GameStop et Nordstrom – qui ont décidé de fermer leurs boutiques dans Facebook, ce qui annonce la fin du fantasme du “f-commerce”.

Sur ce dernier point, ce serait une autre erreur de considérer que l’échec du f-commerce doive entrainer l’arrêt des activités autour du “Social Commerce”. Bien au contraire : le commerce est depuis la nuit des temps une activité très sociale, par essence, et le commerce électronique peut bien sur bénéficier des atouts des réseaux sociaux. Mais pas en y implantant une boutique et en attendant le chaland, c’était là l’erreur.